Le Naufrageur

Lundi, juillet 16, 2012

 

586, boulevard Perron
Carleton-sur-Mer ( Québec )
G0C 1J0
Tél. : 418-364-5440

www.lenaufrageur.com

 

 

 

 

 

 

 

Situé sur la baie des Chaleurs à Carleton, Le Naufrageur, l’une des plus récentes microbrasseries québécoises, fait partie fièrement du paysage brassicole gaspésien.

Les frères Sébastien et Louis-Franck Valade rêvaient d’ouvrir une microbrasserie quand ils se sont lancés en affaires en 1997, mais ils se sont vite rendu compte que, loin des grands centres, les embûches étaient importantes. Ils ont ouvert plutôt une boulangerie-pâtisserie, qu’ils possèdent toujours, tout en continuant de caresser leur rêve de microbrasserie.

Les années passèrent, Sébastien et Louis-Franck continuaient à parler de leur projet dans leur entourage, et des employés s’y sont intéressés. Avec Sébastien Hébert et Philippe Gauthier, ils étaient maintenant quatre à rêver. Christelle Latrasse, la conjointe de Sébastien, se joignit au petit groupe, forte d’une formation en science et technologie des aliments.

Les cinq associés rencontrèrent Mathieu Blais à un cours de brassage avancé aux Laboratoires Maska de Saint-Hyacinthe et le persuadèrent de s’embarquer dans l’aventure à son tour. Mathieu quitta son poste d’enseignant à Montréal pour devenir le brasseur de la nouvelle microbrasserie gaspésienne.

Celle-ci ouvrit ses portes le 25 juillet 2008. Situé dans l’ancien théâtre de Carleton, le nouvel établissement invitait à la fête et au divertissement. Le nom choisi évoque plein d’histoires anciennes pour les villages de pêcheurs. Avant l’invention des phares, on allumait des feux sur la rive pour indiquer aux marins la présence de récifs. Or, des criminels déplaçaient ces feux afin de faire échouer les navires qu’ils pillaient par la suite. On appela ces pirates des « naufrageurs ».

La plupart des bières brassées au Naufrageur portent ainsi les noms de navires échoués sur la côte gaspésienne. La Léonne est une blanche baptisée d’après le nom du bateau de Léon Roussy, pirate, corsaire et naufrageur gaspésien, dont le bâtiment devint un vaisseau fantôme. Une blonde se nomme La Malauze, un bateau de la marine française coulé lors d’une bataille contre les Anglais en 1760. Font aussi partie du menu la Colborne, une rousse, et la Saint-Barnabé, un stout à 5,2 %.

Les propriétaires du Naufrageur veulent être fidèles aux traditions. Ils ont le souci, tout comme les Gaspésiens, de la qualité des produits. Ils choisissent ainsi les meilleurs ingrédients sur le marché, le plus localement possible. La  préoccupation du respect de l’environnement est aussi une priorité.

Si vous passez par Carleton, ne manquez pas de vous arrêter au Naufrageur. Après une randonnée au mont Saint-Joseph, que diriez-vous de vous y désaltérer de la plus agréable des façons en contemplant la mer?

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